Au Jenga, le but du jeux c’est de construire une tour la plus haute, à l’aide de briques en bois, sans qu’elle ne s’effondre. On dirait bien que la vie, c’est un peu pareil. Tu construis une tour qui devient toujours plus grande, mais parfois il y a des briques qui tombent. Donc tu colmates les trous, comme tu peux, de sorte que la tour soit la plus solide possible. Et quelques fois c’est tout un pan de la tour qui s’écroule. Mais là encore, tu es forcé de continuer de construire.
Il arrive aussi que certains effondrements soient plus graves et tu as alors l’impression que jamais tu n’arriveras à redresser ton édifice. Même que des fois, tu aurais envie de t’asseoir sur un tas de briques et de tout laisser tomber… Mais tu ne peux pas. Alors tu retournes à tes briques et tu essaies de reprendre l’édification de ta tour.
Ce qui est bien, c’est quand tu as une épaule solide et attentionnée à tes côtés pour t’aider à la construire. Et aussi quand tu as tout plein de gens qui te passent les briques, tu as l’impression que les choses avancent plus vite et surtout que ta tour est plus solide encore qu’avant. C’est certain, il restera sans doute des traces et des balafres sur les murs, mais avec le temps on les verra moins. C’est ce que tu essaies de te dire.
Pour ma part, j’avais commencé ce blog lors d’un petit éboulement au nord de ma tour. Je m’étais dit que j’avais besoin de créer quelque chose pour m’aider à retrouver l’énergie nécessaire à continuer ma tour. Et puis ce blog est devenu part entière de mon édifice. VOUS êtes devenus part entière de mon édifice. C’est pourquoi aujourd’hui, après avoir subi un méchant écroulement, je reprends mon clavier. Pour continuer de partager avec vous les recettes qui me tiennent à cœur, telles de petites briquounettes de rien du tout.
Parce que la vie, c’est comme le Jenga: il faut toujours continuer de construire.