Normalement, j’aime bien voir des stars apparaître dans les publicités à la TV. Elles ont cette faculté, de par leur prestance (et leur plastique), de « sexyser » n’importe quel produit ou service.
Prenez George Clooney: depuis qu’il s’est associé à cette célèbre marque de café, boire son cawa le matin avec les cheveux en bataille, la nuisette coincée dans les fesses et une haleine de chacal deviendrait presque glamour. Alors qu’avant, le café c’était juste le truc qu’on te vendait en s’adaptant à ton mode de consommation, à savoir la boisson amère pour te réveiller, servie dans un bol de grand-mère avec des toasts tout secs.
Autre exemple: Eva Longoria et ses boîtes de pâté pour chats. Avant, on te faisait l’apologie des bienfaits des nutriments pour minette/moustache. Maintenant, on t’apprend qu’avant de sabrer le champagne avec minou, une rumba caliente avec lui est de rigueur. Saucissonnée dans une robe de soie de préférence. Et qu’importe si Monsieur-plein-de-poils aurait préféré le menu « croquettes du supermarché », le « duo de saumons de Norvège » c’est quand même tellement plus bling bling.
Même Gisèle Bündchen (la top model aux jambes de 2 mètres 15, sur qui même une paire de Croc’s allongerait la ligne), a réussi l’exploit de faire kiffer les flip-flops aux plus radicales des stilettos-addicts grâce à sa campagne pour sa propre marque de tongs et autres sandales de plage.
On se rappelle également du fameux et sensuel « Hey, what did you expect ? » de Nicole Kidman (avant son carnage facial léger lifting) dans la fameuse publicité pour une boisson aux agrumes ringarde, mais néanmoins pétillante, qui aura eu le mérite de dépoussiérer quelque peu l’image de ce soda.
Mais là où ça commence à se gâter, c’est quand une icône de notre jeunesse, fabuleusement sexy et tout en muscle – découvert dans un film où il aurait été engagé pour la garde très très rapprochée d’une chanteuse à succès – se met à faire la (très mauvaise) promotion de thon en boîte… On en parle ou pas ??
Moi je dis: à quand un spot publicitaire pour du cassoulet avec Bradeley Cooper en guest star ?
PS: pour votre culture générale, cette stratégie publicitaire s’appelle « endorsement ». Voilà, c’était la minute « je-bosse-dans-la-pub-donc-je-me-la-pète ».
Re PS: cette méthode n’est pas utilisée dans la pub suisse parce qu’on n’a pas de stars chez nous. Il y avait bien Henri Dès qui avait été approché pour faire la promotion d’un nouveau PQ triple épaisseur parfumé à la raclette, mais finalement Coop n’avait pas assez de budget pour s’offrir ses services.