Soupe de nouilles Udon au poulet

Une petite recette japonisante au passage, histoire de ménager quelque peu son foie avant la décadence non-contrôlable des fêtes de fin d’année…

Sur la photo, on voit les baguettes avec lesquelles j’ai tenté de manger ce plat, mais que j’ai lâchement abandonné après 2 minutes 30 – je l’avoue – au profit d’une bonne vieille fourchette et d’une cuillère. Rien ne vous empêche d’essayer également, c’est très drôle ! Mais munissez-vous d’un tablier car la soupe gicle.

Temps de préparation: 25 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 125 gr de nouilles udon (nouilles de blé japonaises, au rayon asiatique)
  • 300 gr de poulet émincé
  • 3 carottes
  • 1 paquet de shiitakés déshydratés (champignons japonais)
  • sauce sambal oelek (également au rayon asiatique)
  • sauce yaki (toujours au rayon… asiatique !!)
  • huile de sésame
  • huile d’olive
  • 1 cube de bouillon de poulet

Réhydrater les champignons dans un bol d’eau tiède. Peler les carottes et les couper en lanières très très fines.

Dans une poêle faire chauffer 1 c. à s. d’huile d’olive avec 1 c. à c. d’huile de sésame. Y faire revenir le poulet avec les carottes en ajoutant un petit peu d’eau. En milieu de cuisson, ajouter 2 c. à c. de sambal oelek et les champignons égouttés.

Faire chauffer la quantité d’eau que peut contenir les 2 bols dans lesquels vous allez servir votre soupe. Lorsqu’elle bout, ajouter le cube de bouillon et les nouilles. Laisser cuire pendant 5 minutes. Ajouter la préparation au poulet et 4 c. à s. de sauce yaki. Servir rapidement dans un grand bol.

Tartare du chasseur

Il devrait exister un groupe sur Facebook intitulé « tu sais que tu es accro aux tartares et carpaccios, car… ». Après m’y être inscrite comme fan, j’ajouterais « car tout ce que j’ai dans mon frigo est prétexte à en faire »…

Cette fois, cuisine de saison oblige (on se rassure comme on peut !), je vous propose une version à base de gibier. Alors bien sûr, il n’est pas nécessaire que la bête ait été tuée des mains de votre cher et tendre. En effet, on trouve même du cerf dans les supermarchés !! Et pour donner un petit « twist » à cette recette, j’ai ajouter un peu de jambon cru fumé et de viande séchée (du Valais bien entendu). Vous m’en direz des nouvelles…

Temps de préparation: 20 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 300 gr de filet ou de rumsteak de cerf
  • 4 tranches de jambon cru fumé
  • 6 tranches de viande séchée
  • 1 échalote
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 c. à s. de câpres
  • 5 cornichons
  • crème de vinaigre balsamique (plus douce que du vinaigre balsamique simple)
  • huile d’olive
  • ketchup
  • Tabasco ou sauce Sambal Oelek
  • sel et poivre du moulin

Commencer par émincer finement l’échalote, les cornichons et les câpres. Couper la viande en tartare assez fin (ou demander au boucher de le faire). Tailler le jambon cru et la  viande séchée en petits carrés et ajouter le tout à la viande. Mélanger et réserver au frigo.

Dans un saladier, fouetter le jaune d’oeuf avec 2 c. à s. de vinaigre balsamique et 1 c. à s. d’huile d’olive. Selon vos goûts, ajouter 1 c. à s. de ketchup et 1 c. à c. de Sambal Oelek (ou quelques gouttes de Tabasco). Saler légèrement et poivrer. Incorporer à la viande et mélanger vigoureusement. Ajouter l’échalote, les cornichons et les câpres et mélanger à nouveau.

Au moment de servir, vous pouvez ajouter quelques copaux de parmesan (taillés avec un économe). Servir avec du pain de seigle beurré ou des toasts.

Variante:

Pour donner un peu de croquant au tartare, vous pouvez ajouter quelques châtaignes ou noix pilées (au dernier moment, sinon elles ramolissent).

Poisson en papillote au Amok

Souvenir de notre voyage en Asie ce printemps, nous avons ramené du Amok après en avoir dégusté au Cambodge. Ce mélange d’épices est utilisé dans un plat (qui porte le même nom) à base de poisson et de lait de coco et est cuit emballé dans des feuilles de bananier. Un délice absolu…

Ce qui fait la finesse des spécialités du sud-est asiatique, c’est, entre autre, la somme incalculable d’épices propres à cette région utilisées dans les plats. Et ce sont ces mêmes épices, aux saveurs d’une extrême subtilité qui parfument les très célèbres currys (ou curries) thaïlandais pas exemple. Au panthéon de ces petites merveilles, citons le galanga (sorte de gingembre), le lemongrass, les feuilles de lime keffir et le piment poiseau. Et s’il est possible de trouver celles-ci dans les grands magasins (fraîches ou séchées) il reste néanmoins assez difficile de reproduire à l’identique les plats dégustés là-bas car tous les ingrédients ne sont toujours connus…

J’ai donc essayé de reproduire cette fameuse recette de Amok, en fonction de mes souvenirs et avec les ingrédients que j’avais. Je vous propose ici une version plus accessible en  termes d’ingrédients.

Temps de préparation: 35 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 250 gr de cabillaud
  • 25 cl de lait de coco
  • 2 c. à s. de amok (ou de pâte de curry jaune Thai Kitchen)
  • 3 feuilles de lime keffir (en petit boîtel, au rayon asiatique)
  • 1 tige de lemongrass (= citronnelle, au rayon des épices fraîches)
  • sel et poivre du moulin
  • maïzena

Préchauffer le four à 170°. Commencer par préparer la sauce. Pour cela, mettre à chauffer le lait de coco dans une casserole. Emincer le lemongrass et les feuilles de lime. Quand le lait de coco est chaud, ajouter le amok ou la pâte de curry jaune ainsi que le lemongrass et les feuilles de lime et bien mélanger. Laisser épaissir (ajouter 1 c. à c. de maïzena en cas de besoin).

Rincer le poisson et déposer chaque filet sur une feuille de papier d’alu d’environ 40 cm de long. Saler et poivrer. Recouvrir de sauce et fermer la papillote. Mettre au four pendant 25 minutes.

Servir avec un peu de lait de coco par dessus et du riz blanc parfumé au jasmin.

Risotto au saumon

Dans la série « le risotto est ma nouvelle passion », je vous propose le risotto de la mer (et non de la mère…). Une pointe d’originalité pour un plat des plus complets. Le moelleux du saumon (qui ne doit pas être trop cuit!) s’accorde à merveille avec le crémeux du risotto et parfume ce dernier avec délicatesse. Et comme j’aime toujours autant le rose…

Temps de préparation: environ 40 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 150 gr de riz Carnaroli (ou Arborio)
  • 1 oignon
  • 5 dl de bouillon de légumes chaud
  • 1 dl de vin blanc
  • 300 gr de saumon frais, sans la peau
  • 1 dl de crème
  • parmesan râpé
  • quelques branches d’aneth ciselées
  • huile d’olive
  • sel et poivre du moulin

Rincer le saumon et le détailler en cubes d’environ 2 cm. Dans une poêle, faire chauffer 1 c. à s. d’huile d’olive et y faire revenir rapidement le saumon. Réserver.

Emincer l’oignon et le faire suer avec 2 c. à s. d’huile d’olive dans une grande casserole. Ajouter le riz et le faire rissoler jusqu’à ce qu’il devienne translucide (et non extralucide…). Mouiller alors avec le vin blanc et bien mélanger. Baisser le feu. Ajouter une louche de bouillon et bien mélanger jusqu’à ce que tout le liquide ait été absorbé. Rajouter alors une nouvelle louche de bouillon  et mélanger à nouveau. Procéder ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit cuit (compter 25 à 30 minutes environ pour le Carnaroli). Il doit être crémeux mais sans être pâteux.

Ajouter alors 2 c. à s. de parmesan, l’aneth et la crème et bien mélanger. Saler et poivrer. Au moment de servir, ajouter le saumon et mélanger délicatement.

Variante:

Pour un risotto bien rose, on peut remplacer le vin blanc par du vin rouge et l’aneth par des baies de poivre rose. Effet garanti !

Poisson en croûte de noix et parmesan

Voici une recette que j’ai gentiment empruntée à ce cher Lignac (Cuisine by Lignac, n° 22). Encore ? Ben oui, moi les Cyril, ça me fait quelque chose, je suis comme ça…

En plus d’être plutôt light, cette recette a le mérite d’être très équilibrée au niveau des textures et des saveurs, notamment grâce au contraste moelleux – croustillant de la croûte de noix. Ca change du Findus, je vous le garantis… Et en plus, c’est super rapide à préparer ! Merci qui ??

Temps de préparation: 20 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 2 filets de poisson blanc (type pangasius, féra ou même cabillaud)
  • 6 cerneaux de noix
  • 1 c. à s. de parmesan râpé
  • 1 tranche de pain sec
  • sel et poivre du moulin
  • beurre
  • câpres

Préchauffer le four à 200 °. Rincer les filets de poisson à l’eau clair et les sécher. Les faire revenir à la poêle dans une noisette de beurre pendant 5 minutes. Saler légèrement et poivrer. Placer ensuite les filets dans un plat allant au four.

Mixer les noix avec le parmesan et le pain sec. Répartir ce « crumble » sur le poisson et enfourner pendant environ 10 minutes (selon l’épaisseur du poisson). Servir avec quelques câpres.

Aiguillettes de poulet bardées de bacon, sauce au vin doux

De retour de mon escapade sarde, je poste en vitesse cette recette que j’avais réalisée il y a 2 semaines, mais qui me paraît tout-à-fait adéquate pour une froide soirée d’octobre. D’autant qu’ayant les doigts lacérés et le frigo aussi vide qu’une plage sarde par temps de pluie, je n’ai guère de quoi vous faire saliver ces jours…

Je ai librement adapté cette recette proposée par le chef David Berger lors de son cours sur la chasse. Elle a en tout cas le mérite ultime de me faire apprécier le choux, aussi frisé soit-il. Et ce n’est pas peu dire…

Temps de préparation: 45 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 8 aiguillettes de poulet
  • 4 tranches de bacon (de lard fumé, le cas échéant)
  • 1 choux frisé
  • 1/2 échalote
  • 35 cl de vin blanc doux (si vous n’avez pas envie de sacrifier une bonne bouteille de vin valaisan, vous pouvez toujours utiliser un vin doux français meilleur marché…)
  • 20 cl de crème
  • beurre
  • huile d’olive
  • sel et poivre du moulin
  • 8 cure-dents

Emincer l’échalotte et la faire suer dans une noisette de beurre. Mouiller avec le vin blanc et faire réduire de moitié. Ajouter alors la crème et laisser réduire à nouveau. Mixer finement. Assaisonner et réserver.

Couper les tranches de bacon de sortes à obtenir des tranches de la même taille que les aiguillettes. En placer une sur chaque aiguillette et la maintenir à l’aide d’un cure-dent.

Laver et couper le choux frisé en lanières (en ôtant la partie blanche au centre des feuilles). Faire chauffer une grande casserole d’eau salée et y blanchir les lanières de choux pendant quelques minutes. Refroidir ausitôt le choux dans un saladier d’eau froide additionnée de glaçons ou sous l’eau courante (pour fixer la couleur !). Egoutter et réserver.

Au moment du service, faire réchauffer le choux dans une poêle avec un peu de beurre et assaisonner. Faire réchauffer également la sauce.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et faire cuire les aiguillettes bardées côté bacon. Les retourner brièvement et assaisonner.

Dresser le choux au fond de l’assiette avec les aiguillettes par dessus et napper de sauce.

Sushis… Episode 3: le japonais revisité

Troisième et dernier épisode (provisoire, ma créativité étant sans limite et mon envie de sushis récurrente) de cette saga: le sushi au tartare de saumon, sauce épicée. Bon là j’avoue, l’idée ne vient pas de moi: nous en avions dégusté lors de notre dernier voyage en Asie dans un sushis-bar à Bangkok. Et ça nous avait tellement plu que j’ai essayé de le recréer à la maison…

Pour la préparation du riz, voir l’épisode 1

Temps de préparation: 30 minutes

Ingrédients (pour environ 20 sushis):

  • 3 feuilles de nori
  • 100 gr de filet de saumon frais
  • 1 c. à s. de mayonnaise
  • 2 c. à c. de sauce mirin
  • 1/4 c. à c. de wasabi
  • Tabasco
  • sel et poivre du moulin
  • 1 avocat
  • 1 concombre
  • jus de citron

Matériel spécifique:

  • natte à rouler les sushis

Peler l’avocat puis le couper en lanières épaisses. L’arroser de jus de citron pour éviter qu’il noircisse. Laver et couper le concombre en bâtonnets. Pour ces deux ingrédients, 1 seule pièce de chaque suffit pour la totalité des sushis, toute garniture confondue.

Oter les éventuelles arêtes du poisson et le tailler en tartare. Mélanger la mayonnaise avec la sauce mirin, le wasabi, et quelques gouttes de Tabasco. Saler et poivrer légèrement. Mélanger avec le poisson. Attention, la préparation ne doit pas être trop liquide, sinon les sushis couleront.

Confection des makis

Disposer une feuille de nori sur la natte. Y étaler une couche de riz (sans trop l’écraser) sur les 2/3 devant vous. Garnir de préparation au saumon, de concombre et d’avocat en faisant une ligne au centre du riz. Rouler ensuite la feuille de nori à l’aide de la natte en commençant par la partie devant vous. Presser le rouleau régulièrement avec les deux mains. Couper finalement des tronçons d’environ 2 cm de large.

Servir les sushis

Et pour terminer, une petite leçon sur la manière de servir les sushis. Parce que pour en mettre plein les mirettes à vos invités/votre chéri(e)/votre chat, le mieux est encore de faire la totale ! Pour cela vous avez besoin de (vous trouvez aisément tous ces ingrédients au rayon asiatique des grand supermarchés):

  • baguettes en bois
  • petits bols
  • petites coupelles
  • 1 grand plat central
  • wasabi
  • sauce soja
  • gingembre mariné au vinaigre
  • soupe miso (pas maso)

Le mieux est de disposer tous les sushis le plus harmonieusement possible dans un ou deux grands plats que vous déposerez au centre de la table. On place une petite assiette devant chaque convive dans laquelle on dispose une petite coupelle avec de la sauce soja, où tremper les sushis, un petit tas de gingembre mariné et une petite boule de wasabi. On prépare parallèlement la soupe miso selon les instructions qui figurent sur le paquet et on la sert dans les petits bols servis à part à chaque convive.

Et pour terminer ce repas sur une note des plus glamours, je vous propose ma recette d’ananas rôti et sésame. Par contre, si vous avez vraiment la flemme (après les quelques heures passées en cuisine, c’est normal !), vous pouvez toujours vous rabattre sur des litchis en boîte servis avec une boule de glace Sumatra coconut & toasted sesame de Mövenpik, ça marche aussi…

A l’occas, je vous mets une photo de mon superbe service à sushis importé directement du Japon. Ca claque, je vous dis pas comment !

Sushis… Episode 2: l’inattendu

Comme je suis certaine que tout le monde a déjà testé avec un succès absolu ma recette de sushis d’hier, je remets le couvert sans plus attendre (pendant que vous êtes encore chauds, faudrait pas que vous vous fassiez un claquage ) pour vous proposer une recette des plus inattendues mais qui a fait ses preuves: les sushis au thon… et mayo. Oui mais avec du thon en boîte.

Facile ? Alors oui, hein bon d’accord, si vous le prenez comme ça… En attendant il fallait y penser au sushi du placard! Et en plus c’est méga bon. Alors avant d’avoir testé, je vous demande un peu d’indulgence. Après on en rediscute (gnak gnak gnak !)….

Pour la préparation du riz, voir l’article précédent

Temps de préparation: 30 minutes

Ingrédients (pour environ 20 sushis):

  • 3 feuilles de nori
  • 1 boîte de thon au naturel
  • 1 petit morceau (env. 2 cm) de gingembre frais, râpé
  • 1 c. à s. de mayonnaise
  • 2 c. à c. de sauce soja
  • 2 c. à c. de sauce mirin (rayon asiatique)
  • poivre du moulin
  • 1 avocat
  • 1 concombre
  • jus de citron

Matériel spécifique:

  • natte à rouler les sushis

Peler l’avocat puis le couper en lanières épaisses. L’arroser de jus de citron pour éviter qu’il noircisse. Laver et couper le concombre en bâtonnets. Emietter le thon. Le mélanger avec la mayonnaise, la sauce soja, la sauce mirin et le gingembre frais (à volonté). Poivrer légèrement. Attention, la préparation ne doit pas être trop liquide, sinon les sushis couleront.

Confection des makis (au centre sur la photo)

Disposer une feuille de nori sur la natte. Y étaler une couche de riz (sans trop l’écraser) sur les 2/3 devant vous. Garnir de préparation au thon, de concombre et d’avocat en faisant une ligne au centre du riz. Rouler ensuite la feuille de nori à l’aide de la natte en commençant par la partie devant vous. Presser le rouleau régulièrement avec les deux mains. Couper finalement des tronçons d’environ 2 cm de large.

Sushis… Episode 1: le carnivore

Bon ce n’est pas un secret: les sushis c’est fashionissime. Et pour de très bonnes raisons puisqu’il s’agit d’un plat des plus équilibrés et diététiques, facile à manger, mais surtout très fin et savoureux (lorsque c’est bien préparé !). Et s’il est désormais facile de trouver des sushis bars à peu près partout, on ose rarement se frotter chez soi au palpé-roulé caractéristique. A tort d’ailleurs puisque le procédé est des plus simples ! Il faut juste prévoir suffisamment du temps pour la réalisation. Le mieux étant de se faire aider de sa ou son conjoint / ami / soeur / chat, le cas échéant d’un adulte.

Et puisque les sushis au saumon ou au thon tout bête c’est archi-connu et un peu ennuyeux à mon goût, je vous proposerai ici des recettes de sushis peu orthodoxes, mais terriblement addictives…

Important: les recettes proposées ici sont prévues pour 4 à 6 personnes, soit 4 grimpeurs à l’estomac très vide après une bonne journée de grimpe ou 6 personnes normalement constituées et n’ayant pas fait pénitence la semaine précédente. Comme j’aime préparer différents sushis, j’indique à côté le nombre de pièces prévu par sorte, mais la quantité de riz est prévue pour la totalité des sushis, soit une centaine en tout. Si toi pas bien compris, toi écrire mail ou commentaire à moi.

Etape 1: le riz

Temps de préparation: 40 minutes

Ingrédients (pour environ 100 sushis, 4 à 6 personnes):

  • 500 gr de riz à sushis
  • vinaigre de riz
  • sucre
  • sel

Commencer par rincer le riz à l’eau froide jusqu’à ce qu’elle soit claire. Laisser tremper ensuite le riz, toujours dans de l’eau froide, pendant 20 minutes. L’égoutter et le mettre dans une casserole avec 800ml d’eau et porter à ébullition. Eteindre la plaque et couvrir. Laisser cuire ainsi pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que toute l’eau ait été absorbée. Retirer alors du feu et laisser refroidir le riz.

Pendant ce temps, préparer l’assaisonnement du riz. Pour cela, mélanger 4 c. à s. de vinaigre de riz avec 4 c. à s. de sucre glace et 1/2 c. à c. de sel.  Lorsque le riz est froid (ou légèrement tiède), additionner la sauce et mélanger délicatement.

Etape 2: les sushis au tartare de viande et shiitakés

Temps de préparation: 30 minutes

Ingrédients (pour environ 20 sushis):

  • 3 feuilles de nori
  • 100 gr de rumsteak de boeuf
  • 1 sachet de shiitakés (facile à trouver au rayon des champignons séchés)
  • 1 c. à. s de sésame préalablement grillé à blanc dans une poêle
  • sauce soja
  • huile de sésame
  • poivre du moulin

Matériel spécifique:

  • natte à rouler les sushis

Réhydrater les champignons dans un bol d’eau tiède, puis les émincer. Tailler la viande en tartare assez fin. Y ajouter les champignons, le sésame, 1 c. à c. d’huile de sésame, 1 c. à s. de sauce soja et le poivre. Bien mélanger et rectifier l’assaisonnement à votre goût.

Confection des makis (en bas à droite sur la photo)

Disposer une feuille de nori sur la natte. Y étaler une couche de riz (sans trop l’écraser) sur les 2/3 devant vous. Garnir de viande en faisant une ligne au centre du riz. Rouler ensuite la feuille de nori à l’aide de la natte en commençant par la partie devant vous. Presser le rouleau régulièrement avec les deux mains. Couper finalement des tronçons d’environ 2 cm de large.

Confections des gunkan makis (au centre sur la photo)

Découper des bandes de feuille de nori d’environ 5 cm de large. Avec les mains humidifiées, confectionner des petits rectangles de riz. Enrouler ensuite les bandes de nori autour des rectangles de riz. Pour faire coller l’extrémité de la bande, vous pouvez l’humidifier avec de l’eau. Garnir finalement les petits « puits » ainsi réalisés de tartare de viande.

Voilà, vous avez déjà de quoi vous amuser un moment là. Au prochain épisode, je vous file ma recette de sushis au thon émietté. Si j’en ai le courage…

Poulet braisé au raisin

Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui une recette qui fleure bon la tradition. En effet, quoi de meilleur, après une bonne journée passée à vendanger, qu’un bon plat bien gourmand au raisin pour réchauffer l’ambiance fraîche de ces soirées d’automne ? Pas que je trouve qu’il fasse spécialement froid, mais étant en panne de chaudière ces jours (donc pas d’eau chaude ni de chauffage…), je suis forcée d’user de stratagèmes plus ou moins orthodoxes pour ne pas qu’on se gèle la canine gauche.

Et pour ceux qui trouveraient ce plat trop traditionnel et barbant, attendez de voir ce que je vous réserve ces prochains jours au chapitre « masterchef du sushi »… Ca va rouler du tapis de bambou, c’est moi qui vous le dit !

Temps de préparation: 10 minutes + 45 minutes de cuisson

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 2 cuisses de poulet
  • 3 carottes
  • 1 bonne grappe de raisin blanc (le muscat fait des merveilles !)
  • 1/2 oignon blanc émincé
  • 1 gousse d’ail pelée et émincée finement
  • 1 c. à s. de moutarde
  • 2 c. à s. d’huile d’olive
  • 1 c. à c. de beurre
  • 1 c. à s. de farine
  • 1 verre de vin blanc sec
  • 30 cl de bouillon de poule chaud
  • sel et poivre du moulin

Préchauffer le four à 180°. Saler et poivrer légèrement les cuisses de poulet. Avec les doigts, décoller légèrement la peau et y glisser la moutarde en la tartinant au mieux. Arroser les cuisses d’un filet d’huile d’olive et masser la viande sur toute sa surface. Saupoudrer de la moitié de la farine.

Dans une cocotte (le cas échéant dans une casserole pouvant aller au four), faire dorer le poulet dans 1 c. à s. d’huile d’olive pendant environ 10 minutes. Sortir alors la viande et la réserver sur une assiette. Faire revenir l’oignon, l’ail et les carottes dans la cocotte et ajouter ensuite le beurre et le reste de farine. Bien mélanger en grattant le fond de la cocotte. Cuire ainsi encore quelques minutes. Verser alors le vin blanc et laisser réduire de moitié. Replacer le poulet dans la cocotte et ajouter le bouillon jusqu’à mi-hauteur. Couvrir avec le couvercle de la cocotte (si vous utiliser une casserole, confectionnez un couvercle en papier sulfurisé) et placer au four pendant 45 minutes.

Lorsque le poulet est cuit, sortir la cocotte du four et placer la viande sur une plaque avant de la remettre au four quelques minutes. Pendant ce temps, replacer la cocotte sur le feu et ajouter le raisin. Laisser ainsi la sauce épaissir et vérifier l’assaisonnement.

Sortir la volaille du four et la servir nappée de la sauce aux carottes et au raisin.