C’est bientôt Noël, mais…

J’aime la période de Noël. N’en déplaise à tous les « anti-société-de-consommation », je trouve que les marchés de Noël et les grands magasins remplis de déco de Noël, ça a quelque chose de magique et de joyeux. Et même s’il est clair que quelque que soit les professions, il s’agit d’une période où tout le monde est littéralement à la course (je ne suis pas en reste !), je trouve qu’il n’y a rien de plus agréable que de flâner dans les allées des grands magasins et de se laisser tenter par quelques unes de ces bonnes choses, plutôt luxueuses en général, qu’on ne s’autorise qu’à cette période de l’année.

Alors zoom ici sur un conseil que je vous donne pour vous organiser: si vous aussi vous avez envie de préparer un bon repas de Noël, à votre amoureux ou à votre famille, achetez vos produits de luxe A L’AVANCE et congeler ! C’est toujours bien de vouloir acheter frais au dernier moment, sauf que vous avez 2 fois plus de chance de ne plus trouver ce que vous vouliez ou de le payer beaucoup plus cher…

Ce conseil est notamment particulièrement vrai pour le foie gras, le saumon fumé, la truffe, la viande pour fondue chinoise ou ces autres ingrédients que l’on trouve à profusion déjà maintenant. Bien entendu, ce conseil ne s’applique pas à toutes les denrées. Les huîtres, par exemple, ne seraient que moyennement à l’aise au congélo pendant 1 mois…

Pas besoin non plus de faire des réserves de pré-guerre atomique. Mais les bons produits, c’est comme les cadeaux: si on s’y prend à l’avance, on a exactement ce qu’on veut et on est moins stressé le jour J. Déjà qu’on sera forcément à la bourre avec les cadeaux…

La gastronomie sarde

L’Italie, ce n’est pas que la pizza et les pâtes, loin de là. Nous en avons eu la preuve en Sardaigne avec ses spécialités plus savoureuses les unes que les autres. Et même si mon « job » consistait plutôt à préparer du lourd et de l’efficace pour une bande de 25 jeunes affamés par une bonne journée d’escalade sous la pluie, la dent affûtée prête à découper tout ce qui ressemble à de la viande, ce n’est pas pour autant que je me suis abstenue d’une bonne bouffe dans une gargotte du cru.

Petit aperçu:

Parmi les jolies découvertes culinaires, je citerais:

  • la bouttargue (putarga en italien), sorte de caviar de cabillaud fumé que l’on râpe sur les aliments.
  • le percorino, fromage de brebis à pâte dure piquant à souhait
  • les innombrables confitures et miels régionaux (dont le miel d’eucalyptus)
  • les tomates séchées farcies au thon
  • le Moscato et la Malvasia vinifiés en vins mousseux, frais et doux à la fois

Sans oublier les quotidiens cappuccini et gelati !

Enfin, pas de quoi s’ennuyer, même pas temps de pluies diluviales…

Kitchen Hero, ou comment rendre la cuisine plus rock’n’roll

Dans la catégorie « j’aime / j’aime pas », je tenais à attribuer un spécial « big up » à cette équipe de malade du cerveau qui permet enfin de dédramatiser, voir de rendre masculine la cuisine. Qui l’eût cru… Alors si votre homme trouve que cuisiner c’est « pour les filles », que le flan c’est pour « les mous du gland », je parie qu’il changera d’avis après avoir visionné une ou deux de leurs vidéos…

Juste fabuleusement drôle. Et en plus c’est bon !!! Et gâteau sur la cerise: ils sont suisses.

Je n’ai pas encore testé leurs recettes (sauf celle des sushis à la viande), mais je pense que la mousse aux fraises Tagada et le flan au Malabar ne vont pas tarder… En revanche, je reste un peu sceptique quant à leur recette de gâteau aux pizzas, mais cela n’engage que moi.

Je n’aime pas les cupcakes

Dans la catégorie « j’aime / j’aime pas », je vous présente aujourd’hui le cupcake. Alors je le dis haut et fort: je n’aime pas les cupcakes. Pour celles et ceux qui ne sauraient pas de quoi on parle, il s’agit de ces fameux petits gâteaux maaaaaaagnifiquement décorés, mais auquel on oublie (volontairement ou pas, je ne sais pas trop) d’ajouter généralement 2 ingrédients indispensables à mes yeux: le goût et le goût. Car une fois la déco retirée, il ne reste la plupart du temps qu’un petit gâteau sec et insipide.

Certes le succès est au rendez-vous (la blogosphère se déchaîne littéralement!), mais à mon humble avis cela s’explique par 2 facteurs principaux:

  • tout le monde peut s’y mettre: c’est ludique et relativement simple. En plus, les enfants adorent…
  • et surtout, ces petits gâteaux en jettent un max tellement ils sont beaux. « C’est toi qui les a fait ? T’es vraiment trop forte ! » « Oui je sais, je suis la king de la pâtisserie ». Faux, la pâtisserie ce n’est pas ça du tout.

Objet de la discorde ↑

Alors bien sûr, ce genre de biscuit est très sexy. Pour une vente de gâteaux à la sortie de la Foire du Valais, je plébiscite ! Surtout qu’en général, avec ce qu’on a déjà dans le sang, on ne fait que rarement la différence entre un kebab et un cake (surtout que ça sonne presque pareil, hips !). On parle là bien de vente de gâteaux dans la rue, réalisés par des étudiants qui savent à peine où se trouve le lave-vaisselle chez eux.  Vente bien entendu réalisée dans le but de financer leur colossale murgée qu’ils ont l’intention de s’envoyer en voyage d’études. Il en va donc de notre devoir de les soutenir, ces sales jeunes !

Par contre, hors de question que je soutienne un quelconque commerce, aussi boulangerie soit-il, qui vendrait ces étouffe-chrétiens. On attrape pas une bloggueuse gourmande avec du glaçage coloré, non mais !

Vous l’aurez donc compris, il n’y aura pas de ce genre de cochonneries sur mon blog.

Sur ce, le bureau des plaintes et des désaccords et ouvert.

Grand moment de décadence…

De retour d’un super après-midi de dégustation tout à fait étonnant, à l’occasion de la Semaine du Goût, j’avais envie de vous faire partager mes découvertes du jour.  En effet, le café-restaurant du Théâtre à Monthey organisait une dégustation vin-chocolat orchestrée par un chocolatier de Monthey et le sommelier l’établissement. Du très très gourmand donc… Et même si je suis un peu fatiguée après une telle dégustation (pas moins de 10 spiritueux différents…), je post quand même un petit billet vite fait. Parce que vous le valez bien !

Sans vouloir vous faire trop saliver sur le clavier (ça colle les touches, ça fait désordre), voici mes coups de coeur de cette dégustation:

  • Un praliné aux cèpes (le champignon, si si), réalisé par l’artisan chocolatier Jean-Paul Raffin à Monthey. Une mariage pour le moins surprenant mais absolument divin ! Associé à une Humagne Blanche « Maître de Chais » 2005 de Madeleine Gay pour Provins, il en fait un chocolat très intéressant à déguster avec des ravioles au foie gras et au cèpes, par exemple (au hasard…).
  • Une ganache au fruits rouges infusés: avec une pointe d’acidité et ce goût de framboise confite, une confiserie tout en subtilité. Il était proposé avec un vin mousseux du pays de l’Ain (une sorte de rosé hyper fruité).
  • Un macaron au pain d’épices garni d’une ganache au chocolat et de foie gras, servi avec un Xérès PX 1982 Motilla Moriles Córdoba: un pur moment de gastronomie, dans toute sa décadence, aussi bien au niveau chocolat que vin.
  • Côté vin, hormis l’exceptionnel Xérès, un coup de coeur absolu le Johannisberg mi-flêtri 2007 de Michel Boven à Chamoson. Les arômes de coing confit étaient somptueux et la longueur en bouche très belle.

Enfin voilà, c’est les étoiles plein les yeux et le ventre plein tout court que je vous laisse rêver. La prochaine fois promis: je vous avertis de l’évènement à l’avance, pour ceux que ça intéresserait…

PS: pour les personnes qui se poseraient la question: mes articles ne sont jamais sponsorisés (on ne me l’a jamais proposé d’ailleurs… forcément) et donc tout à fait impartials. Ils n’engagent d’ailleurs que mon opinion…

Prise à mon propre piège…

Un peu de bla bla aujourd’hui. En effet: frigo vide + flemmingite aigüe = pas de recette suffisamment sexy pour en parler ici.

Du coup, je déverse toute la frustration qui m’accapare ces temps, à savoir  « dans quel livre ou revue ou site ou blog avais-je vu cette recette que j’ai envie de faire aujourd’hui? ». Mais oui, vous savez, lorsque vous prévoyiez de réaliser cette fameuse recette qui vous avait tapé dans l’oeil il y a quelque temps et pour laquelle aujourd’hui vous avez précisément le temps et les ingrédients nécessaires, mais sur laquelle vous êtes tout à fait incapable de mettre la main.

Il faut dire qu’à force d’acheter tous les Cuisine by Lignac sans omettre les hors-séries, mais aussi les Elle Cuisine, le numéro spécial « chocolat » de Je cuisine comme une tarte, sans oublier les innombrables bouquins pour apprendre à tailler les carottes en pointe, à faire ses patates soi-même ou pour faire des recettes tellement insolites qu’on n’ose pas les essayer, on ne sait plus dans quel ouvrage se trouve quoi. Et encore, on n’a toujours pas lu la pile newyorkaise de nouveaux livres « trop trop beaux » qui viennent de la bibliothèque et qui traînent sur la table de chevet…

Alors je me demandais quelle solution je pourrais envisager pour remédier à ces moments d’énervement intense, de sorte que je puisse continuer à alimenter mon blog et mon homme de recettes délicieuses et originales sans passer la moitié de ma journée à chercher ladite recette. J’ai donc pensé aux possibilités suivantes:

a) Coller des post-its sur le chat, histoire d’avoir toutes les recettes bien en vue en tout temps. Inconvénient: un chat ça traîne partout et ça se lèche tout le temps. Note auto-attribuée à la solution: 3

b) Ouvrir tous les livres à la page qui m’intéresse et en faire un tapis, une nappe, voir une nouvelle tapisserie. Inconvénient: ça peut paraître légèrement chargé comme déco, non ? Note auto-attribuée à la solution: 2

c) Déchirer toutes les recettes qui m’intéressent et les afficher sur mon tableau aimanté à la cuisine. Inconvénient: c’était marqué « maximum 3 kilos » sur les crochets du tableau. Note auto-attribuée à la solution: 4

d) Mettre tous mes livres de cuisine aux toilettes, de sorte que je puisse rentabiliser le temps que j’y passe à chercher ces fout*#% recettes. Inconvénient: que faire si je dois en récupérer un pendant qu’ils sont occupés par un de mes invités ? Note auto-attribuée à la solution: 5

Si vous avez d’autres idées, je suis preneuse. En attendant, je vais voir si ma voisine me prête ses chats car je ne suis pas sûre que le mien suffira pour tous les post-its que j’ai…

C’est de saison !

Septembre: sa rentrée, ses derniers jours de soleil chaud, une envie de feu de cheminée qui renaît lorsque la pluie apparaît. Non, l’automne n’est pas déprimant, je vais vous le prouver pendant ces prochains mois. Car si les fruits d’été sont gentiment terminés, que les tomates du jardin se font plus rares, il en existent d’autres qui font leur apparition et qui ne sont pas moins bons ! Sans oublier la chasse, les champignons et mille autres choses somptueuses qui font de l’automne une saison résolument gastronomique…

Alors en cette période où la mode est à la « locavore » attitude (comprenez par là: manger locale, le mot n’est pas de moi…), je vous propose ici une sélection de produits qui sont de saison en Suisse au mois de septembre-octobre. Histoire de se mettre l’eau à la bouche, qu’on se le dise.

Fruits

  • prunes
  • mirabelles
  • poires
  • pommes
  • raisin
  • figues
  • mûres

Légumes

  • courges et autres potimarrons
  • carottes
  • navets
  • poireaux
  • haricots
  • choux et choux rouge
  • bettrave

Viandes

  • tous les gibiers ! C’est la saison de la chasse.

Poisson

  • sole
  • rouget
  • huîtres
  • perche
  • lieu
  • thon

Autres

  • champignons des bois
  • châtaignes

Tea time

Le  thé est une autre de mes passions. Avec bien sûr une préfèrence indéniable pour le thé en vrac qu’on choisit religieusement dans une boutique ad-hoc après s’être enivré de tous ces délicieux parfums aussi subtiles que ceux de Coco. C’est bien simple: sitôt entrée dans une de ces boutiques, je me transforme en acheteuse compulsive limite incontrôlable et repars trépignante de tout tester, un sac modèle « je pars pour 2 mois » rempli de délicats sachets de bonheur.

Alors après avoir testé (et moyennement approuvé pour certains)  le « chaa dam yen » en Thaïlande, le thé salé au beurre de yack au Népal et le jus de chaussette au Laos, j’ai décidé de vous proposer ici un post spécial dédié à des idées de recettes au thé.

Idées de plats:

  • Papillotes de poisson au thé aux épices: préparer simplement le poisson en le poivrant et salant, puis parsemer d’un thé aux épices et cuir en papillote.
  • Poisson en croûte de thé vert: mélanger de la chapelure avec du thé vert Matcha (oui le fameux qu’on ne trouve nul part mais qui est de toutes les recettes à la mode), du sel et du poivre ainsi qu’un filet d’huile d’olive. Etaler ensuite simplement la pâte sur un côté des filets de poisson et cuire au four.

Idées d’entrées:

  • Velouté ou soupe au thé: varier les thés en fonction des légumes. Par exemple, allier du thé noir aux épices à une soupe à la courge. Ou un thé fumé type Lampsang Souchong à un velouté de carotte. Ou encore du thé Matcha avec un velouté d’asperges.
  • Crème brûlée au saumon et au thé Earl Grey: procéder comme pour la recette classique, mais remplacer l’aneth par 2 à 3 c. à c. de thé Earl Grey réduit en poudre.

Idées d’accompagnements:

  • Vinaigrette au thé vert: mélanger quelques cuillère à café de poudre de thé vert Matcha  avec de l’huile de tournesol, du vinaigre de riz, du sel et du poivre. Idéal pour agrémenter une salade en acccompagnement de sushis.

Idées de desserts:

  • Crème brûlée au thé au fruits exotiques: procéder comme pour une recette de crème brûlée classique, mais faire infuser un thé fruité dans la crème et faire chauffer pendant 3 minutes. (Pour la prochaine recette de crème brûlée, patience ça vient !)
  • Mousse au chocolat au thé Earl Grey: avec ce petit goût de bergamotte, l’alliance est idéal avec le chocolat noir. Pour cela, il suffit de réaliser une mousse au chocolat classique et d’y introduire 2 à 3 c. à c. de thé Earl Grey réduit en poudre.

La plupart de ces idées ont été puisée dans le très bel ouvrage intitulé sobrement « Eloge de la cuisine au Thé » écrit par Mariage Frères (chaîne de maisons de thé à Paris), aux éditions Hachette.

Masterchef: un master flop ?

Hier, première de la nouvelle émission de TF1 intitulée modestement Masterchef. Créee manifestement pour concurrencer le Top Chef de M6 dont le succès était allé au delà des espérances, la première chaîne française a fait preuve d’une imagination débordante en proposant… un concours de cuisine ! Mais attention, pas n’importe quel concours de cuisine: le plus grand jamais organisé pour amateurs, tadaaaaam !

Alors pas de révélation ici: la cuisine est devenue un loisir très à la mode ces dernières années et les chaînes de télévision l’ont très bien compris. De là à ne plus savoir proposer autre chose que des concours de cuisine, il y a qu’un pas…

Malgré tout, dans ma candeur habituelle, l’attente était grande hier soir, bien installée dans mon canapé, la zapette affûtée. Toujours à la recherche de nouvelles astuces ou de recettes novatrices, je me réjouissais de voir ce que des amateurs doués (puisqu’ ayant apparemment passé l’étape des premières sélections) pouvaient savoir faire. Déception. Forcément vous dites ? Peut-être. Il n’empêche que lorsqu’on voit le budget dont l’émission doit disposer pour la réalisation de ce show (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit), on aurait pu espérer plus d’originalité dans le concept et la mise en scène.

Copier des émissions concurrentes c’est une chose, mais plagier ses propres émissions, là ça devient carrément n’importe quoi ! Car c’est de ça dont il s’agit: plus qu’à une émission parlant de la cuisine, c’est à une vértiable Star Academy qu’on a à faire ! Tout y est: un jury de professionnel sur la pente descendante à la recherche d’un nouvel éclairage, le « cassage » en règle des candidats qui ne plaisent pas, les éloges excessifs des autres, l’étalage de sentimentalisme lorsque l’épouse du candidat XY est enceinte, les concurrents qui se la jouent solidarité avec les autres mais avec peu de crédibilité, etc. Enfin bref, pour l’authenticité, vous repasserez !

Finalement, elle est pas si mal ma cuisine sans la télé.

C’est parti mon kiki !

Bon ben voilà, j’y suis, j’ai un nom, une interface d’administration et surtout des idées plein la tête. Maintenant, comment commencer un blog ?

Peut-être simplement en expliquant qu’au départ il s’agit d’un petit projet purement égoïste me permettant de m’occuper et d’assouvir mes pulsions créatrices incontrôlables(!). Loin de moi l’idée de vouloir jouer les grands chefs aux recettes aussi incompréhensibles qu’irréalisables, ou de prétendre à un quelconque talent, je n’ai jamais pris un seul cours de cuisine de ma vie de toute façon… Mais disons que je ne considère pas la gourmandise comme un pêché originel mais plutôt comme une chance et que j’ai envie ici de partager, avec qui le désire, les petites et grandes choses qui me font saliver et qui ont plu.

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, quels qu’ils soient; je suis avide d’apprendre de nouvelles choses sur la cuisine !

Alors bonne lecture et… n’oubliez pas de lécher l’assiette !