Dans la catégorie « j’aime / j’aime pas », je vous présente aujourd’hui le cupcake. Alors je le dis haut et fort: je n’aime pas les cupcakes. Pour celles et ceux qui ne sauraient pas de quoi on parle, il s’agit de ces fameux petits gâteaux maaaaaaagnifiquement décorés, mais auquel on oublie (volontairement ou pas, je ne sais pas trop) d’ajouter généralement 2 ingrédients indispensables à mes yeux: le goût et le goût. Car une fois la déco retirée, il ne reste la plupart du temps qu’un petit gâteau sec et insipide.
Certes le succès est au rendez-vous (la blogosphère se déchaîne littéralement!), mais à mon humble avis cela s’explique par 2 facteurs principaux:
- tout le monde peut s’y mettre: c’est ludique et relativement simple. En plus, les enfants adorent…
- et surtout, ces petits gâteaux en jettent un max tellement ils sont beaux. « C’est toi qui les a fait ? T’es vraiment trop forte ! » « Oui je sais, je suis la king de la pâtisserie ». Faux, la pâtisserie ce n’est pas ça du tout.
Alors bien sûr, ce genre de biscuit est très sexy. Pour une vente de gâteaux à la sortie de la Foire du Valais, je plébiscite ! Surtout qu’en général, avec ce qu’on a déjà dans le sang, on ne fait que rarement la différence entre un kebab et un cake (surtout que ça sonne presque pareil, hips !). On parle là bien de vente de gâteaux dans la rue, réalisés par des étudiants qui savent à peine où se trouve le lave-vaisselle chez eux. Vente bien entendu réalisée dans le but de financer leur colossale murgée qu’ils ont l’intention de s’envoyer en voyage d’études. Il en va donc de notre devoir de les soutenir, ces sales jeunes !
Par contre, hors de question que je soutienne un quelconque commerce, aussi boulangerie soit-il, qui vendrait ces étouffe-chrétiens. On attrape pas une bloggueuse gourmande avec du glaçage coloré, non mais !
Vous l’aurez donc compris, il n’y aura pas de ce genre de cochonneries sur mon blog.
Sur ce, le bureau des plaintes et des désaccords et ouvert.