Sushis… Episode 1: le carnivore

Bon ce n’est pas un secret: les sushis c’est fashionissime. Et pour de très bonnes raisons puisqu’il s’agit d’un plat des plus équilibrés et diététiques, facile à manger, mais surtout très fin et savoureux (lorsque c’est bien préparé !). Et s’il est désormais facile de trouver des sushis bars à peu près partout, on ose rarement se frotter chez soi au palpé-roulé caractéristique. A tort d’ailleurs puisque le procédé est des plus simples ! Il faut juste prévoir suffisamment du temps pour la réalisation. Le mieux étant de se faire aider de sa ou son conjoint / ami / soeur / chat, le cas échéant d’un adulte.

Et puisque les sushis au saumon ou au thon tout bête c’est archi-connu et un peu ennuyeux à mon goût, je vous proposerai ici des recettes de sushis peu orthodoxes, mais terriblement addictives…

Important: les recettes proposées ici sont prévues pour 4 à 6 personnes, soit 4 grimpeurs à l’estomac très vide après une bonne journée de grimpe ou 6 personnes normalement constituées et n’ayant pas fait pénitence la semaine précédente. Comme j’aime préparer différents sushis, j’indique à côté le nombre de pièces prévu par sorte, mais la quantité de riz est prévue pour la totalité des sushis, soit une centaine en tout. Si toi pas bien compris, toi écrire mail ou commentaire à moi.

Etape 1: le riz

Temps de préparation: 40 minutes

Ingrédients (pour environ 100 sushis, 4 à 6 personnes):

  • 500 gr de riz à sushis
  • vinaigre de riz
  • sucre
  • sel

Commencer par rincer le riz à l’eau froide jusqu’à ce qu’elle soit claire. Laisser tremper ensuite le riz, toujours dans de l’eau froide, pendant 20 minutes. L’égoutter et le mettre dans une casserole avec 800ml d’eau et porter à ébullition. Eteindre la plaque et couvrir. Laisser cuire ainsi pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que toute l’eau ait été absorbée. Retirer alors du feu et laisser refroidir le riz.

Pendant ce temps, préparer l’assaisonnement du riz. Pour cela, mélanger 4 c. à s. de vinaigre de riz avec 4 c. à s. de sucre glace et 1/2 c. à c. de sel.  Lorsque le riz est froid (ou légèrement tiède), additionner la sauce et mélanger délicatement.

Etape 2: les sushis au tartare de viande et shiitakés

Temps de préparation: 30 minutes

Ingrédients (pour environ 20 sushis):

  • 3 feuilles de nori
  • 100 gr de rumsteak de boeuf
  • 1 sachet de shiitakés (facile à trouver au rayon des champignons séchés)
  • 1 c. à. s de sésame préalablement grillé à blanc dans une poêle
  • sauce soja
  • huile de sésame
  • poivre du moulin

Matériel spécifique:

  • natte à rouler les sushis

Réhydrater les champignons dans un bol d’eau tiède, puis les émincer. Tailler la viande en tartare assez fin. Y ajouter les champignons, le sésame, 1 c. à c. d’huile de sésame, 1 c. à s. de sauce soja et le poivre. Bien mélanger et rectifier l’assaisonnement à votre goût.

Confection des makis (en bas à droite sur la photo)

Disposer une feuille de nori sur la natte. Y étaler une couche de riz (sans trop l’écraser) sur les 2/3 devant vous. Garnir de viande en faisant une ligne au centre du riz. Rouler ensuite la feuille de nori à l’aide de la natte en commençant par la partie devant vous. Presser le rouleau régulièrement avec les deux mains. Couper finalement des tronçons d’environ 2 cm de large.

Confections des gunkan makis (au centre sur la photo)

Découper des bandes de feuille de nori d’environ 5 cm de large. Avec les mains humidifiées, confectionner des petits rectangles de riz. Enrouler ensuite les bandes de nori autour des rectangles de riz. Pour faire coller l’extrémité de la bande, vous pouvez l’humidifier avec de l’eau. Garnir finalement les petits « puits » ainsi réalisés de tartare de viande.

Voilà, vous avez déjà de quoi vous amuser un moment là. Au prochain épisode, je vous file ma recette de sushis au thon émietté. Si j’en ai le courage…

Poulet braisé au raisin

Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui une recette qui fleure bon la tradition. En effet, quoi de meilleur, après une bonne journée passée à vendanger, qu’un bon plat bien gourmand au raisin pour réchauffer l’ambiance fraîche de ces soirées d’automne ? Pas que je trouve qu’il fasse spécialement froid, mais étant en panne de chaudière ces jours (donc pas d’eau chaude ni de chauffage…), je suis forcée d’user de stratagèmes plus ou moins orthodoxes pour ne pas qu’on se gèle la canine gauche.

Et pour ceux qui trouveraient ce plat trop traditionnel et barbant, attendez de voir ce que je vous réserve ces prochains jours au chapitre « masterchef du sushi »… Ca va rouler du tapis de bambou, c’est moi qui vous le dit !

Temps de préparation: 10 minutes + 45 minutes de cuisson

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 2 cuisses de poulet
  • 3 carottes
  • 1 bonne grappe de raisin blanc (le muscat fait des merveilles !)
  • 1/2 oignon blanc émincé
  • 1 gousse d’ail pelée et émincée finement
  • 1 c. à s. de moutarde
  • 2 c. à s. d’huile d’olive
  • 1 c. à c. de beurre
  • 1 c. à s. de farine
  • 1 verre de vin blanc sec
  • 30 cl de bouillon de poule chaud
  • sel et poivre du moulin

Préchauffer le four à 180°. Saler et poivrer légèrement les cuisses de poulet. Avec les doigts, décoller légèrement la peau et y glisser la moutarde en la tartinant au mieux. Arroser les cuisses d’un filet d’huile d’olive et masser la viande sur toute sa surface. Saupoudrer de la moitié de la farine.

Dans une cocotte (le cas échéant dans une casserole pouvant aller au four), faire dorer le poulet dans 1 c. à s. d’huile d’olive pendant environ 10 minutes. Sortir alors la viande et la réserver sur une assiette. Faire revenir l’oignon, l’ail et les carottes dans la cocotte et ajouter ensuite le beurre et le reste de farine. Bien mélanger en grattant le fond de la cocotte. Cuire ainsi encore quelques minutes. Verser alors le vin blanc et laisser réduire de moitié. Replacer le poulet dans la cocotte et ajouter le bouillon jusqu’à mi-hauteur. Couvrir avec le couvercle de la cocotte (si vous utiliser une casserole, confectionnez un couvercle en papier sulfurisé) et placer au four pendant 45 minutes.

Lorsque le poulet est cuit, sortir la cocotte du four et placer la viande sur une plaque avant de la remettre au four quelques minutes. Pendant ce temps, replacer la cocotte sur le feu et ajouter le raisin. Laisser ainsi la sauce épaissir et vérifier l’assaisonnement.

Sortir la volaille du four et la servir nappée de la sauce aux carottes et au raisin.

Hamburger aux saveurs du sud-ouest

Ca y est, j’entends déjà: « quoi, un hamburger ? Mais c’est de la mal-bouffe! ». Pas d’accord. De un, que celui qui n’a jamais envie d’un McDo me jette la première pierre (surtout après plusieurs mois passés à tester les spécialités culinaires de pays très exotiques). Et de deux, tout dépend de ce qu’on y met dans le hamburger !

Alors non, pas de foie gras dans cette recette, même si pour beaucoup sud-ouest = foie gras. Il y a en effet beaucoup d’autres fabuleuses spécialités produites dans cette région qui m’on donné envie de relooker un peu le traditionnel hamburger. Mais bon je ne vais pas frimer: j’ai acheté tous les ingrédients à la Coop du coin…

Temps de préparation: 25 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 350 gr de poitrine de canard (ou magret)
  • 1 bûche de fromage de chèvre
  • 2 figues bien mûres
  • pousses de salade
  • 2 petits pains à hamburger au sésame
  • miel
  • sauce soja
  • moutarde à l’ancienne
  • piment d’Espelette (le cas échéant un peu de paprika)
  • sel et poivre du moulin

Faire préchauffer le four à 250°. Détailler les figues en tranches. Faire de même avec le fromages de chèvre (compter 3 tranches par hamburger). Laver la salade et mettre de côté les plus jolies feuilles. Retirer la peau / graisse du canard et le détailler en tatare le plus fin possible. Dans un saladier, le mélanger avec 2 c. à s. de sauce soja et un peu de piment d’Espelette. Saler et poivrer selon les goûts.

Couper les pains en deux et disposer 3 rondelles de fromage de chèvre sur la partie plate. Sur une plaque, disposer les 4 moitiés de pain, face en haut et enfourner pendant 5 minutes environ, jusqu’à ce que le pain soit légèrement grillé.

Pendant ce temps, faire cuire à feu vif les « steaks hâchés », si possible dans un emporte-pièce en métal, afin de donner une forme ronde. Attention, ils doivent rester saignants !

Sortir les pains du four. Tartiner les chapeaux de moutarde à l’ancienne. Assaisonner le fromage de chèvre d’une c. à c. de miel pour chaque pain, puis disposer les rondelles de figues. Déposer par dessus la viande, puis les feuilles de salade. Disposer finalement les chapeaux par dessus.