St-jacques déglacées au vinaigre de framboise et crumble de bacon

Est-ce cette odeur de printemps ou cette envie de fruits frais qui m’a poussé à tenter cette association assez étonnante ? Quoiqu’il en soit, ça marche. Et plutôt très bien ! En effet, le vinaigre de framboise apporte ce petit côté acidulé, toujours bienvenu avec les produits de la mer, et le lard grillé le côté salé et croustillant qui donne un joli contraste avec la chaire tendre de la st-jacques. Bref, une recette dont je suis assez fière !

Temps de préparation: 20 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 200 gr de st-jacques
  • 200 gr de tagliatelles fraîches (tricolore par ex.)
  • 4 tranches de bacon (ou lard fumé)
  • vinaigre de framboise de qualité
  • crème allégée (facultatif)
  • beurre
  • huile d’olive
  • sel et poivre du moulin

Rincer les st-jacques et les essuyer. Oter éventuellement le nerf (partie blanche plus dure sur le côté) et le corail.

Faire dorer les tranches de bacon à sec dans une poêle et les déposer sur du papier ménage. Les tailler ensuite très finement pour obtenir une sorte de crumble. Réserver.

Faire cuire les tagliatelles al dente dans de l’eau salée. Les égoutter et les assaisonner avec une noix de beurre. Réserver au chaud.

Faire chauffer une poêle à feu assez vif (8/10 env.) avec une noisette de beurre. Lorsque le beurre mousse, y placer les st-jacques et les faire rôtir sur les 2 faces pendant 2 minutes, puis baisser le feu et les laisser cuire encore 2 minutes (ou plus selon leur taille. Les miennes étaient énormes, donc la cuisson approchait plutôt les 6 minutes…). Saler et poivrer. Les réserver sur une assiette très chaude.

Déglacer la poêle (sucs de cuisson) avec 3 à 4 c. à s. de vinaigre de framboise. Saler et poivrer. Ajouter éventuellement un peu de crème pour lier.

Servir immédiatement en déposant les st-jacques sur un nid de tagliatelles, puis saupoudrer de crumble de bacon. Terminer par un filet de sauce au vinaigre de framboise.

Vous pouvez accompagner ce plat de quelques tomates cerises juste poêlées.

Pour terminer, j’ai envie d’ajouter: ah ce Jacques, quel saint !

voilà voilà…

Mon plat de Noël (2)

Vous aurez remarqué, lors de mon dernier poste sur le menu de Noël, qu’il y avait un petit  « 1 » à côté: voilà la suite !

En effet, on m’a fait récemment la réflexion qu’il n’était peut-être pas très cohérent de proposer quelque chose de froid en plat principal de Noël. C’est pas faux… Raison pour laquelle je vous propose aujourd’hui mon vrai plat principal de Noël.

Et si vraiment vous n’y résistez pas, vous pourrez toujours servir le carpaccio en seconde entrée !

Noix de St-Jacques bardée de lard, sauce au Sauterne

C’est pas pour me lancer des fleurs, d’autant que l’association St-Jacques-lard est bien connue, mais cette recette est vraiment divine… Bref, vive moi. En plus, si vous préférez boire le Sauterne, vous pouvez également faire cette recette avec du Martini blanc à la place.

Temps de préparation: env. 45 minutes

Ingrédients (pour 2 personnes):

  • 5 petites noix de St-Jacques (pétoncles) ou 3 grosses, sans corail
  • 1 paquet de lard fumé
  • 1 choux frisé
  • 1/2 échalote
  • 1,5 dl de Sauterne
  • 1 dl de crème entière
  • beurre
  • sel et poivre du moulin

Effeuiller le choux et les laver, puis le couper en lamelles d’env. 2 cm. Faire chauffer une casserole d’eau salée. Lorsqu’elle bout, y plonger le choux émincé pendant 6 à 8 minutes. Refroidir aussitôt dans un saladier d’eau froide. Egoutter et réserver.

Rincer les St-Jacques à l’eau clair et les égoutter sur du papier absorbant. Enrouler une tranche de lard autour de chacune d’entre elles.

Emincer la demi échalote et la faire suer dans une noisette de beurre avant de mouiller avec le vin. Laisser frémir jusqu’à réduction de moitié. Ajouter la crème et faire réduire à nouveau. Assaisonner et réserver.

Au moment de servir, réchauffer le choux dans une casserole avec une noisette de beurre. Assaisonner. Ensuite, faire chauffer à feu vif (mais pas trop quand même !) une poêle à sec et y faire dorer les St-Jacques. Les servir sur un lit de choux arrosé de sauce.

Et comme on va de toute façon bien trop manger, on ne sert pas de féculent avec le plat.

Qu’on se le dise quand même: l’idée de la sauce a été gentiment empruntée à David Berger, le fameux chef des cours que j’ai pris récemment… Voilà, ça c’est dit.